Résistance, la résistance. C’est l’un des procédés les plus essentiels de l’humanité terrestre, la formation de la planète.
C’est un mouvement physique qui a été étudié, qui a été prouvé. C’est ce qui a formé la planète. C’est ce qui a séparé à un moment donné les continents qui étaient tous, tous dans un seul. Tous rassemblés en Afrique. C’est les résistances des plaques les unes contre les autres qui ont étendu la planète et créé les étendues d’eau. Et à ce moment là, les peuples de la planète se sont sédentarisés un peu partout.
Et la résistance, c’est les quatre éléments, c’est le vent, le vent et voilà! Crée des mouvements qui peuvent altérer des arbres plantés sur cette terre. Un arbre qui est la chose la plus belle, la plus emblématique de la planète. Un arbre, c’est solide, c’est beau, c’est fort. Mais un tsunami peut déraciner cet arbre. Un arbre ne peut pas résister à la force de résistance du vent, mais un roseau, lui, le peut. Pourtant, c’est beaucoup plus petit. C’est tout fin mai, mais ça le peut. mais ça n’a pas la même force qu’un arbre.
La Palestine, c’est un roseau. Israël, c’est un arbre. Force est de reconnaître que Le roseau Palestine résiste, résiste de toutes ses forces contre vents et marées, alors que l’arbre israélien a beau s’implanter et se planter et se déplanter, a beau être plus fort, voilà, à un moment donné ou un autre, Les personnes en ont assez de jouer aux alentours de cet arbre.
Et donc, la résistance aussi, c’est qu’il y a une fois que cette sédentarisation s’est européanisé.
À un moment donné, il y a eu un continent qui a pu mélanger toutes les manières d’habiter la terre, utiliser les éléments pour se constituer une force de frappe économico philosophique imparable qui lui a permis de dire ce qu’était une norme, ce qu’était une loi et ce qu’était une résistance à cette loi.
Et depuis lors, depuis 1492, il y a eu aux quatre coins du monde des roseaux qui ont poussé, qui ont résisté, que ce soit ceux qu’on appelle ‚les Indiens‘, que ce soit avec les Indiens d’Inde‘ ou les soit disant ‚Indiens des Etats-Unis‘ ou, entre guillemets, ‚les peuples‘, ‚les peuples du continent africain‘ qui ne sont pas entrés dans l’histoire. Il y a eu comme ça des roseaux, des roseaux contre vents et marées, contre le progrès, résistance inaliénable parce qu’il faut faire des carrés, des rectangles et que le cercle, le rond, la propriété qu’on trouve dans toutes les sociétés de ce monde. Les mouvements holistiques .. mais non, c’est pas ça qui fait le monde. Ce n’est pas ça qui construit.
Et donc, la résistance, c’est, je pense, au-delà de l’humanité. C’est un mouvement on ne peut plus normal et légitime.
Quand on a le ventre plaqué contre le sol et qu’il y a huit policiers qui vous pressionnent. Ah bah, c’est une réaction physique et humaine de réagir pour ne tout simplement pas mourir, en fait, pour pouvoir respirer. Donc, la résistance, fin des fins, c’est quelque chose, c’est un réflexe même au niveau du corps humain. Le corps ne peut pas obtempérer à une pression de huit hommes et donc résiste aussi si on n’a pas le choix.
Évidemment, quand on est déshumanisé, quand on veut volontairement, il y a des mouvements pour vous faire oublier qui vous êtes. C’est plus fort que l’être humain. L’être humain se rappelle ces moments où il avait 2, 3 ans, où il a capté des choses essentielles de ce monde.
Après, qui dit résistance dit forcément contre-résistance.
Et dans ce monde, c’est peut être pour moi, ces mouvements de contre résistance que j’ai toujours trouvé très prévisible, très détectable. Mais en même temps, si on n’est pas initié à voir justement ces mouvements invisibles de contre-révolution, on ne peut pas comprendre ce qui se passe.
Et donc, je terminerai en disant simplement que si je retiens une chose du continent qui m’a vu naître ( en europe ) l’Afrique, c’est que la meilleure manière de résister, c’est savoir s’informer et diffuser ce savoir. C’est ce que j’essaye de faire au quotidien chaque jour.
C’est mon acte de résistance à moi, aux plus j’en connais sur le monde, sur les mondes engloutis qui ont résisté à ce monde soit disant parfait et historique, parce que ce monde a englouti des tas de potentialités et de choses à nous dire. cela pour simplement faire en sorte qu’il y ait une planète vivable. Vivable, dans laquelle des arbres pourront toujours pousser et résister contre vents et marées, quoi.
The Cycle of Resistance
Resistance, resistance. It’s one of the most essential processes of humanity on earth, the formation of the planet.
It’s a physical movement that has been studied, that has been proven. This is what shaped the planet. This is what at one point separated the continents which were all, all in one. All gathered in Africa. It was the resistance of the plates against each other that extended the planet and created the bodies of water. And at that time, the peoples of the planet became sedentary all over the place.
And resistance is the four elements, it is wind, wind and voila! Create movements that can alter trees planted on this land. A tree which is the most beautiful, the most emblematic thing on the planet. A tree is strong, it is beautiful, it is strong. But a tsunami can uproot this tree. A tree cannot resist the force of wind resistance, but a reed can. Still, it’s much smaller. It’s very late May, but it can, but it doesn’t have the same strength as a tree.
Palestine is a reed. Israel is a tree. We have to recognize that the Palestine reed resists, resists with all its might against all odds, while the Israeli tree may well take hold and plant and move, may well be stronger, there you have it, at some point or some other, people are tired of playing around that tree.
And so, the resistance too is that there is once this sedentarization has Europeanized.
At one point, there was a continent that was able to mix all the ways of inhabiting the earth, to use the elements to constitute an unstoppable economic-philosophical strike force which allowed it to say what a standard was, what a law was and what was a resistance to that law.
And since then, since 1492, there have been in the four corners of the world reeds which have grown, which have resisted, whether they are those called ‚the Indians‘, whether with the Indians of India‘ or the so-called ‚Indians of the United States‘ or, in quotes, ‚the peoples‘, ‚the peoples of the African continent‘ who have not made history. There were reeds like that, reeds against all odds, against progress, inalienable resistance because we have to make squares, rectangles and the circle, the circle, the property that we find in all societies of this world. Holistic movements … but no, that’s not what makes the world. This is not what builds.
And so resistance is, I think, beyond humanity. This is a movement that could not be more normal and legitimate.
When your stomach is pressed to the ground and there are eight police officers urging you on. Ah bah, it’s a physical and human reaction to react so that you just don’t die, in fact, in order to breathe. So resistance, end of ends, is something, it is a reflex even at the level of the human body. The body cannot comply with the pressure of eight men and therefore also resists if there is no choice.
When you’re on the ground with your stomach and there’s eight policemen pressing you. Ah well, it’s a physical and human reaction to resist in order not to die, so we can breathe. So, resistance is something, it’s a reflex. Even at the level of the human body. The body can’t obey the pressure of eight men and therefore also resists if you have no choice.
Obviously, when you are dehumanized, when you want to voluntarily, there are movements to make you forget who you are. He is stronger than a human being. The human being remembers those times when he was 2, 3 years old, when he captured the essential things of this world.
After that, who says resistance necessarily means counter-resistance.
And in this world, maybe for me it is those counter-resistance movements that I have always found very predictable, very detectable. But at the same time, if we are not initiated to see precisely these invisible counterrevolutionary movements, we cannot understand what is going on.
And so, I will end by saying simply that if I retain one thing from the continent that saw me born (in Europe) Africa, it is that the best way to resist is to know how to inform and disseminate this know. This is what I try to do on a daily basis every day.
It is my act of resistance to me, to the most I know about the world, on the engulfed worlds that have resisted this so-called perfect and historical world, because this world has swallowed up lots of potentialities and things to tell us. This is just to make sure that there is a livable planet. Living, in which trees can still grow and resist against all odds, what.